Jean Lurçat ou le rêve ensoleillé
1992 • 26 min
Ce film retrace l’itinéraire de Jean Lurçat grâce aux séquences tournées dans ses ateliers de la Villa Seurat à Paris et du Château des Tours Saint-Laurent à Saint Céré mais aussi dans les salles des musées d’Aubusson et d’Angers où sont notamment exposées les tapisseries de l’Apocalypse et le grand œuvre de Jean Lurçat : Le Chant du Monde.
Des documents d’archives (photos et extraits de films), les témoignages de François Tabard et Jean Cassou, les propres textes de Jean Lurçat lus par Daniel Gélin permettent de comprendre comment Jean Lurçat a trouvé dans la tapisserie son art de prédilection après s’être essayé à la peinture de chevalet et au canevas. Ce film confirme combien c’est à l’artiste Lurçat que l’on doit une véritable renaissance de la tapisserie, un art auquel il a sû donner un souffle contemporain.
Production
Les Films du Horla
FAVI
ACS
CNC
Studios de Tbilissi
Auteur-Réalisateur
Patrick CAZALS
Image
Philippe DORISON
Montage
Boris VIARD
Film disponible en copie 35 mm scope, en Béta numérique et Béta SP
Diffusion
- France 3
This film is Jean Lurçat’s itinerary thanks to the filmed sequences in his villa Seurat in Paris and Saint Laurent Towers castle in Saint Céré but also in Angers and Aubusson Museums where The Apocalypse and Jean Lurçat’s greatest piece of work The song of the World are exposed.
Taken from archives (pictures and films extracts), such as François Tabard and Jean Cassou’s tokens, Jean Lurçat personal texts read by Daniel Gélin help us to understand how the artist found, thanks to the tapestry, his art of predilection after trying painting on easel and canvas.
This film confirms that it’s thanks to the artist Jean Lurçat that we owe a true rebirth of the tapestry work, an art to which he knew how to give a breath of fresh air.
« Le chef de file du renouveau de la tapisserie aurait cent ans cette année. Joli portrait d’un artiste qui était aussi comédien et maquisard. Et philosophe ? La bonne idée de ce documentaire monographique : éviter les témoignages confus, suintant la déférence consensuelle, l’hommage forcé, et laisser la parole à l’artiste, vingt six ans après sa mort, mais surtout, alibi commémoratif, un siècle après sa naissance : l’écouter, par la voie/voix de Daniel Gélin, ressusciter, le retrouver, dans son atelier ou chez lui, vivre et œuvrer, regarder le fruit de son inspiration… »
« Le centenaire méritait d’être célébré. Il est accompagné par l’image et le texte. Né en 1892, Jean Lurçat, poète, peintre et créateur de cartons pour des tapisseries qui le rendront inoubliable, avait laissé aussi d’autres indices avant de disparaître en 1966. Ce sont ceux-là que ce documentaire a tenté de retrouver, moins pour expliquer une œuvre que pour suivre l’itinéraire d’un artiste… »
